Le ghostwriting : une deuxième casquette possible pour les rédacteurs web 🧢

Comme notre ami Pierrot dans la fameuse comptine “Au clair de la Lune”, vous pouvez prêter votre plume à vos clients pour écrire un mot en leur nom.

C’est ce qu’on appelle être un prête-plume, plus communément appelé ghostwriter. Une spécialisation que proposent de plus en plus de rédacteurs web à leurs clients, et qui a le vent en poupe !

Cette spécialisation que l’on appelle le ghostwriting consiste assez simplement à écrire au nom de votre client. Des articles de blog, des posts sur les réseaux sociaux… Tout est possible.

Mais comme toujours, devenir ghostwriter implique de se renseigner un minimum sur les exigences que peuvent avoir les clients. Et surtout, sur ce qui différencie un bon ghostwriter d’un mauvais ghostwriter.

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Qu’est-ce que le ghostwriting ?

Le ghostwriting implique tout simplement d’écrire des contenus, au nom d’une entreprise ou plus communément, au nom d’un dirigeant d’entreprise.

Tout simplement parce qu’aujourd’hui, pour se différencier sur le marché, de nombreuses entreprises cherchent un côté plus “humain”. Et quelle meilleure manière de s’humaniser que de mettre en avant la personnalité de leur fondateur ?

Seul bémol : tous les CEO et fondateurs n’ont pas le temps (ou les compétences orthographiques) de publier régulièrement sur les réseaux.
Ni de rédiger des articles de blog pour leur site professionnel.

Qu’à cela ne tienne : ils engagent des ghostwriters !

Ces derniers, ayant une jolie plume et de grandes capacités d’adaptation, seront les auteurs concrets de toutes les publications du CEO. Mais officiellement, aux yeux des lecteurs, les publications seront rédigées par le CEO lui-même.

Vous l’aurez compris : en tant que ghostwriter, vous ne vous contenterez pas de rédiger sur une liste de thématiques que le client vous aura donnée.

Un ghostwriter, c’est bien plus qu’une simple plume.
C’est aussi un fin stratège !

En plus d’avoir une jolie plume qu’il peut adapter aux exigences de son client, le ghostwriter devient aussi conseiller en communication. Il fait des veilles, se penche sur la connaissance du public cible pour savoir ce qu’il a envie de lire, tire des conclusions de l’image que souhaite renvoyer le client…

C’est donc bien plus qu’un simple rédacteur de contenus : c’est aussi un consultant qui donne des conseils et des orientations du point de vue de la représentation publique.

Concrètement, que fait un ghostwriter ?

Le travail d’un ghostwriter dépend de la plateforme sur laquelle il publie, forcément. Et comme toujours, chaque mission est unique !

Globalement, on retrouve deux grands types de missions quand on est ghostwriter : sur les réseaux, et sur le site du client.

Sur les réseaux

Le ghostwriter est souvent engagé pour rédiger les posts sur les réseaux sociaux. Même si c’est une mission que l’on réserve parfois au community manager, toutes les entreprises n’ont pas forcément de personne dédiée à la gestion de leurs réseaux sociaux.

C’est là qu’intervient le ghostwriter.

De nos jours, on retrouve de plus en plus de ghostwriters LinkedIn. Parce que le réseau professionnel est le plus exploité par les dirigeants des entreprises qui souhaitent faire passer des messages en particulier.

Le rôle d’un ghostwriter est alors de faire des veilles sur le réseau social sur lequel il intervient, pour identifier les thématiques à traiter et l’angle de rédaction à adopter.

Il doit aussi gérer les réponses de la communauté, ce qui lui permet de mieux connaître son audience cible et ses attentes.

En l’occurrence, le ghostwriter agit donc *un peu* comme un community manager, sans toutes les exigences de visibilité et de résultat. Il se concentre exclusivement sur la notoriété et l’image publique renvoyée par son client.

Sur un site

En dehors des réseaux sociaux, les clients peuvent aussi mandater un ghostwriter pour rédiger à leur place sur leur site.

Articles de blog, livre blanc, pages de site, fiches produits…

Là encore, la casquette de ghostwriter peut se rapprocher de celle du rédacteur web ou du copywriter. Mais la différence reste la même : son objectif est un objectif de notoriété, pas de conversion !

Là où un copywriter partira en quête de l’optimisation du tunnel de conversion du site, le ghostwriter recherche simplement à renvoyer la bonne image de son client auprès du public cible.

devenir ghostwriter

Comment devenir un bon ghostwriter ?

En tant que rédacteur web, vous pouvez tout à fait devenir un ghostwriter. Rassurez-vous : il n’existe pas vraiment de formation à proprement parler que vous devrez suivre pour avoir cette deuxième casquette.

Le métier de ghostwriter n’est pas une profession qui s’apprend sur le papier, mais plutôt en pratique. La meilleure manière de devenir ghostwriter, c’est de vous entraîner !

Bien sûr, en dehors de votre bonne volonté, il y a des qualités spécifiques à avoir.

Bien écrire

Bien évidemment, pour prêter votre plume, il faut que cette dernière soit jolie.

Par jolie, je veux dire qu’il ne faut pas faire de fautes, savoir faire des phrases sans erreur et avec des belles formulations (sans pour autant tomber dans les envolées lyriques).

Une attente identique à celle que l’on peut avoir envers un rédacteur web !

S’adapter à l’image que souhaite renvoyer votre client

L’une des premières étapes quand on commence une mission de ghostwriting, c’est de définir ce que recherche le client.

Veut-il :

  • Renvoyer une image humaine
  • Devenir le porte-parole de son entreprise
  • Devenir leader d’opinion dans son milieu
  • Se positionner en expert
  • Mettre en avant ses valeurs et la raison d’être de sa marque

En fonction de ce qu’il recherche, les contenus rédigés ne seront pas les mêmes. Ni le ton adopté, ou le vocabulaire utilisé.

S’adapter à l’audience cible

L’objectif du ghostwriter est de s’adresser au bon public. C’est-à-dire qu’au-delà de rédiger sur ce dont veut parler votre client, vous devez aussi (et surtout) écrire sur ce que veut lire votre audience ciblée.

Les informations, les thématiques… Tout un ensemble de choix qui fait partie de la stratégie que vous devez mettre en place en tant que ghostwriter.

Parce qu’il ne faut pas oublier que dans le domaine du ghostwriting, vous vous devez d’être force de proposition auprès de votre client. Tout comme la casquette de content manager, vous devez pouvoir le conseiller sur les thématiques à aborder, le ton à adopter, la nécessité de vulgariser ce que vous rédigez…

Comme le dit si bien Thibault Louis, une pointure en ghostwriting LinkedIn, “Un bon ghostwriter est un bon écrivain, un bon coach éditorial et un fin stratège business.”

Rien que ça !

Le petit + :
Ne vous en faites pas si vous avez du mal au début de la mission : c’est normal. S’adapter à une audience prend un peu de temps. Le tout, c’est d’apprendre de vos essais et de tirer les conclusions qui s’imposent pour mettre en place une stratégie encore plus efficace !

Faire des veilles informationnelles régulières

Une autre compétence indispensable est d’effectuer régulièrement des veilles informationnelles et concurrentielles sur le domaine dont vous devez parler, mais aussi sur les plateformes sur lesquelles vous rédigez.

Si vous êtes ghostwriter LinkedIn, vous devrez faire des recherches sur ce que font les dirigeants concurrents de votre client.
Et sur les thématiques qui intéressent le public à un instant T.
Et sur les sujets qui méritent qu’on revienne dessus.

L’idée est de s’inspirer, mais aussi de s’ancrer dans l’ère du temps pour se positionner toujours au top de l’actualité.

Ne pas être susceptible !

Enfin, n’oubliez pas qu’en tant que ghostwriter, vous rédigez au nom de votre client. Ce qui veut dire que vous utilisez le “Je”, et que chaque chose que vous dites sera considérée comme dite par votre client.

Or, ce dernier pourra avoir des retours à vous faire sur vos contenus.

Plus de sympathie, moins de vulgarisation, parler de tel sujet plutôt que d’un autre… Vous devrez peut-être revenir sur vos écrits, jusqu’au moment où vous aurez parfaitement saisi l’ampleur de la mission.

Alors ne soyez pas susceptible ! Ne prenez pas personnellement chaque modification à apporter. Étant donné que vous parlez au nom de votre client, il est normal que ce dernier soit un peu plus tâtillon que la moyenne.

Surtout lorsque l’on voit la vitesse avec laquelle les erreurs sur internet se transforment en véritables scandales.

Le petit + :
Attention toutefois : il y a une différence entre être tâtillon et être excessivement exigeant. Tout comme dans le domaine de la rédaction web, certains clients ne seront jamais contents de vos écrits ou de ceux d’un autre, parce qu’ils penseront qu’ils peuvent faire mieux.

Dans ce cas, n’hésitez pas à remettre les points sur les I et les barres sur les T, et à définir ce qui est acceptable pour vous.

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Comment se déroule une mission de ghostwriting ?

Concrètement, voici les grandes étapes que l’on retrouve dans le cadre d’une mission de ghostwriting :

  • Poser le cadre : par des échanges avec votre client, vous définissez qui il est, ses objectifs et son audience cible. Il s’agit simplement d’identifier les besoins de votre cible, pour bien vous adresser à elle.
  • Mettre en place une première stratégie : vous faites une ébauche de thématiques et de contenus, pour une première validation par votre client. L’idée est d’épurer vos idées et stratégies afin de cibler celle qui convient le mieux à votre client.
  • Rédiger les contenus : vous rédigez les premiers posts ou articles, et voyez leurs résultats et leurs retombées. Vous prenez note, et adaptez votre stratégie aux réactions de la communauté que vous touchez.
  • Communiquer : tout au long de la mission de ghostwriting, échangez régulièrement avec votre client ! L’idée est d’identifier ce qui lui convient, ce qu’il veut changer ou améliorer.

Avec une bonne communication, de la persévérance et une bonne dose d’adaptabilité aux exigences de la communauté et de votre client, vous avez toutes les chances de devenir un bon ghostwriter.

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