Vous le savez, et vous en rêvez sûrement même la nuit : mobile first ! Ce qui revient à dire : ce qui est fait pour optimiser un site internet sur desktop doit être fait de même pour un site mobile.
Et c’est dans ce contexte que notre moteur adoré Google a lancé son format AMP (Accelerated Mobile Pages).
Kezaco ? Un outil qui permet d’afficher plus rapidement une page web sur un smartphone. On vous explique tout ça !
Proposé en open source et destiné à accélérer de manière efficace l’affichage des pages sur terminal mobile, le format des pages AMP n’y va pas de main morte :
– Allègement des pages
– Élimination des codes parasites
– Stockage en cache et redistribution par Google, etc.
Les conséquences d’une telle activité dans les tuyaux du moteur de recherche ? Les pages sur mobiles s’affiche à la vitesse de l’éclair.
Et surtout, les sites mobiles proposant du format AMP peuvent bénéficier d’une petite récompense SEO, au profit de leurs concurrents. Oui, vous avez plus de chances de passer devant d’autres résultats sur les mêmes requêtes cibles.
Mieux, une page au format AMP présente un double avantage supplémentaire :
– Un taux de rebond revu à la baisse
– Une fréquence de crawl nettement augmentée
Quand on sait que 53% des internautes abandonnent un site mobile quand le chargement excède 3 secondes et qu’en plus, il y a plus de mobinautes dans le monde que d’internautes, il serait peut-être temps de penser mobile et vitesse de chargement, non ?
Pire, chaque seconde de vitesse de chargement, c’est 12% de conversion en moins sur le site. Vous êtes vraiment prêt à prendre le risque ?
Tout d’abord, un site qui propose des pages au format AMP se reconnait facilement dans les résultats de moteurs de recherche, puisque Google affiche une mention AMP et une pastille :
On retrouve cette notification à d’autres endroits également dans les SERPS :
– Dans le carrousel Google Actu qui s’affiche en haut de page
– Dans le carrousel Recettes pour toute recherche culinaire
– De le featured snippet
– Dans Google Images
– Dans Google Actu
Avoir des pages au format AMP, c’est aussi être dans les petits papiers du Carrousel à la une de chaque recherche (devant tous les résultats traditionnels), qui comprend jusqu’à 12 places uniquement réservées aux pages Accelerated Mobile Pages. En plus, vous pouvez même placer plusieurs pages de votre site dans ce même carrousel.
Résultat des courses : des places en or que vos concurrents n’auront pas !
Jouons-la simplement, avec des mots faciles à comprendre si vous voulez bien !
Lorsqu’un internaute clique sur le résultat d’une page AMP dans les SERPS, la page HTML classique s’efface au profit de sa version AMP, qui prend la relève pour proposer un affichage en moins de deux secondes et un crawl presque instantané.
En gros, une page AMP, c’est :
– Une page HTML très légère à laquelle s’ajoute un système de cache CDN et une réduction du Javascript
– Une page qui priorise l’affichage de l’image principale et du texte, au lieu des scripts et de la publicité
– Une page qui se consulte directement sur le domaine de Google, et non sur le site propriétaire du contenu
Pour résumer, une page au format AMP est 4 fois plus rapide, affiche 10 fois moins de données et gagne considérablement en vitesse de chargement (de 15 à 85%). Sympa, non ?
Même si nous en avons parlé plus haut, les avantages pour un site web se comptent sur les doigts d’une main et c’est déjà beaucoup !
Prenez une page AMP, et divisez-la en 3 parties :
– Le AMP HTML
– La bibliothèque AMP JS
– Le Google AMP Cache
Si vous êtes novice en programmation, pas de panique : on vous explique !
C’est une déclinaison du HTML que l’on a simplifié, en enlevant le javascript ou tout autre type de CSS un peu trop complexe. Exemple pour une publicité :
<amp-ad width=300 height=250 type="a9" data-aax_size="300x250" data-aax_pubname="test123" data-aax_src="302"> </amp-ad>
C’est clair, non ?
C’est celle qui garantit l’affichage rapide des pages AMP HTML (en gérant le chargement des ressources et en contenant les balises personnalisées). En plus, elle permet d’intégrer ces pages dans des frameworks de publicité ou encore des tunnels commerce.
C’est le petit dernier qui fait tout : avec son réseau CDN (Content Delivery Network), il obtient des réponses ultra rapides des data-centers, où qu’ils soient dans le monde.
Minute, papillon ! Eh oui, passer ses pages au format AMP, c’est lancer une toute nouvelle version de votre site. Ce qui implique donc une équipe de développeurs et donc, des frais supplémentaires. Et ce n’est que la face immergée de l’iceberg.
Sous l’eau, bien cachées, on retrouve des complexités encore plus… complexes.
En revanche, vous avez tout à gagner en vitesse de chargement et ça, ça vaut de l’or. D’excellents résultats ont d’ailleurs pu être constaté sur le référencement naturel et le temps de lecture.
Matthieu Tranvan, spécialiste du webmarketing, a par exemple réalisé des temps de lecture de +45% sur des formats AMP par rapport à des pages HTML (comme il l’explique dans cet article). Mais revers de la médaille : les visiteurs ne se fidélisent pas et convertissent beaucoup moins. En effet, les lecteurs consultent uniquement l’article pour lequel ils ont effectué une recherche, et n’explorent pas le reste du blog.
Au final, la conversion ne prend pas, vu que l’intérêt de l’internaute ne se porte que sur le contenu qu’il était venu chercher. Bref, vous gagnez en visibilité mais vous perdez en ventes. Quel est le plus important pour vous ? À vous de choisir !
Vous êtes gourmand et vous en voulez plus ? Vous pouvez vous rendre à l’adresse suivante, histoire d’être un peu plus rassasié :
https://support.google.com/google-ads/answer/7496737?hl=fr
En résumé, nous ne pouvons vous conseiller de passer votre site au format AMP pour diverses raisons (coût, jeunesse du concept, etc.). En revanche, vous devez être carré sur une chose : disposer d’un site responsive, qui s’affiche facilement sur mobile !